Entrevue avec le comédien Jean-Dominic Leduc
Jean-Dominic était comédien de la fulgurente série qui était diffusée à Vrak Tv de 2001 à 2004, on peut aussi le voir dans le rôle de Dominic Paillé dans la série L'Auberge du Chien Noir à Radio-Canada. Il s'est ouvert à moi lors d'une entrevue téléphonique dans le cadre du cours de journalisme.
Tout d’abord j’aimerai que vous vous présentiez…
Qui êtes-vous et que faites-vous?
Je suis un acteur de formation. J’ai terminé à l’École de Théâtre en 2000 et je fais des chroniques à la radio, de BD et aussi à la télévision.
Et parlez-moi donc de vos influences.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir comédien?
J’ai toujours été fasciné par la télévision, surtout par la création des univers. Dès mon jeune âge, j’aimais les sketchs, les costumes et créer des mondes parallèles.
Quel est votre tout premier souvenir de comédien?
À l’école secondaire, j’étais un mauvais élève et je n’étais pas motivé. En secondaire 3, je me suis inscrit au théâtre. J’ai joué Les héros de mon enfance de Marcel Dubé. À partir de ça, je suis devenu un bon élève, je me suis fait des amis.
Vous êtes arrivé dans la série L’Auberge du Chien Noir en 2006.
Comment avez-vous été engagé?
J’ai travaillé avec les deux auteurs de L’Auberge du Chien Noir dans l’émission M’as-tu lu? Ils ont découvert que je faisais de la musique et on voulu m’intégrer dans l’émission. Ils ont créé un personnage naïf et maladroit spécialement pour moi et à la fin de la saison, j’ai fait une performance avec mon véritable groupe.
Cela n’a pas été trop dur d’arriver dans une équipe où la plupart des comédiens et techniciens travaillaient ensemble depuis longtemps déjà?
Je suis arrivé dans l’émission à la cinquième saison, mais toute l’équipe m’a très bien accueilli. Il y avait un très fort esprit d’équipe, on aurait dit une belle grande famille.
Quel souvenir gardez-vous de la série Réal TV?
En fait, on sortait presque tous de l’École de Théâtre, c’était pour nous tous notre premier contrat important. Pour moi, c’était une expérience de travail incroyable, mais je l’ai pris plus d’un côté exploratoire. Ça m’a permis de pouvoir m’impliquer dans la vie sociale, comme rendre visite aux enfants à Ste-Justine. En plus, j’ai appris le métier de chroniqueur […] C’est un souvenir que je garderais à vie.
Est-ce que vous êtes encore resté en contact avec certains membres de l’équipe?
On essaie, mais on a tous des emplois de temps très chargés. J’ai joué dans une pièce de théâtre avec Audrey Lacasse en 2006 et j’ai un projet d’écriture avec un autre de Réal TV que je ne peux pas nommer, parce que le contrat n’est pas encore signé.
Très présent à la télévision, vous l’êtes aussi tout autant sur les planches de théâtre.
Vous préférez les plateaux de tournage ou l’ambiance des théâtres?
Ce n’est tellement pas la même chose, c’est presque impossible de comparer. La télévision, c’est instantané. On fait le tournage une journée et on passe à autre chose. C’est le moment présent, tandis qu’au théâtre, c’est apprendre les textes. On a plus le temps de travailler son personnage.
Je dirai que le théâtre est un challenge, on finit par développer une dynamique de théâtre avec le temps.
Vous avez un groupe de musique.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus?
Le groupe n’existe plus depuis que le guitariste a quitté le groupe. C’est une comédie que le guitariste et moi avions parti au CEGEP, avant que j’aille à l’École de Théâtre. Nous étions juste nous deux, au départ et peu près on a eu un batteur. On a commencé à faire des spectacles un peu partout. J’écrivais moi-même les paroles. C’est une aventure qui a duré 13 ans.
Pensez-vous qu’un jour vous reformerez le groupe?
Probablement, parce que c’est un projet que j’ai en tête, mais je pense que je ne retravaillerai pas avec les mêmes personnes. Ça serait à revoir quand j’aurai le temps et l’argent qu’il faut pour organiser le tout.
Quels sont vos projets futurs?
Je vais jouer au théâtre à Nominingue. Je compte également faire une émission de littérature et de voyage, qui présenterait des auteurs étrangers et leurs pays. Je travaille sur l’écriture d’une émission de télévision qui devrait être à l’antenne dans un an et dans mes heures perdues, je commence l’écriture d’un roman policier.